Sortons MAINTENANT du vieux système qui régit le monde depuis trop longtemps.
C'est le challenge auquel l'humanité est confrontée.
Comment vivez vous cette période ? J’avoue que personnellement j’ai peur pour notre LIBERTÉ. Jamais un jour je n’aurais cru écrire cela car je suis née dans un pays démocratique et je croyais que notre liberté était un acquis. La crise du coronavirus a mis en évidence que non. De plus en plus de choses nous sont imposées et que si nous ne nous y soumettons pas, nous sommes menacés de conséquences négatives. Mais on nous dit que c’est pour le bien commun. Peut-être ceux qui prodiguent cela en sont convaincus. Je ne le suis pas.
La pression, la coercition n’ont jamais créé quelque chose de bon. Pourtant, ce sont des méthodes vieilles comme le monde. D'ailleurs la majorité d’entre nous a été habituée dès l’enfance à subir des pressions et que si nous refusions d’obtempérer, nous étions punis, privés de dessert, de sortie, etc. La punition, c’était la menace d’être exclu ou privé de quelque chose. C’est toute l’histoire de l’amour conditionnel « Je t’aime si tu fais comme je veux ; sinon je te retire mon affection ». Cela a crée beaucoup de souffrance car toutes nos blessures, tous nos traumas ont été créés suite à des moments de rupture du lien humain avec des personnes qui comptaient pour nous. La rupture volontaire du lien humain a été utilisée pour nous forcer à nous soumettre à une autorité supérieure. C’était cruel pour la sensibilité d’un enfant ! Et cela a contribué à nous formater.
Sans ce lien humain qui nous relie nous sommes tous fragiles. Le lien humain entre les cœurs est ce qui permet à l’individu de s’épanouir dans sa communauté. Le lien humain nous donne des ailes, nous soutient, nous réchauffe, donne du sens à notre vie et contribue aussi à notre bonne santé.
Le vieux système, la « vieille école », a toujours trouvé une bonne raison d’exercer des pressions, de rompre le lien humain et de valider cela comme nécessaire pour atteindre un objectif spécifique.
La situation actuelle vient appuyer sur les boutons de mon passé. Pour avoir été éduquée dans un climat familial abusif, je connais bien les dynamiques où on ne s’appartient pas. Mes parents avaient toujours cet argument : « On ne te demande pas grand-chose. Tu peux bien faire ça pour la famille » pour forcer ma volonté. Alors bien sûr je me soumettais à contre cœur car honnêtement je n’avais pas d’autres choix pour avoir un peu de paix. Et puis c’était comme si mes parents trouvaient toujours une nouvelle bonne raison de revenir avec « On ne te demande pas grand-chose. Tu peux bien faire ça pour la famille » pour me forcer à faire ce qu’ils voulaient. C’était comme un abus de pouvoir sans fin. Ils n’étaient pas intéressés par ce que je ressentais ; ils voulaient simplement que je me soumette à leurs volontés. Et si je ne me soumettais pas, j’étais mal considérée, critiquée, culpabilisée, etc. Vous voyez le parallèle ?
J’écris aujourd’hui ces mots en paix avec mes parents car grâce à mon travail de guérison au niveau du cœur, je les ai mieux compris. J’ai ressenti qu‘ ils avaient été aussi éduqués dans l’abus de pouvoir et à la dure. Ils portaient en eux ce système là et ils ne le remettaient pas en question. Mes ancêtres et moi-même voudrions aujourd’hui que la souffrance que notre famille a enduré soit utile et serve à aider le monde à s’éveiller au niveau du cœur. C’est notre vœu le plus cher.
Or le monde vit encore tellement aujourd'hui dans un climat où la valeur du mental prime sur la valeur de la sensibilité. Tout ceci est typique de l’éducation à la dure où il ne faut surtout pas être trop indulgent, trop humain, trop sensible. Il faut s’endurcir. Ce système là nous a éduqué à repousser notre sensibilité pour ne pas flancher, à rejetter nos émotions, comme si c’était cela être adulte, responsable et normal. Bien entendu repousser notre sensibilité nous a aussi préparé à ignorer la sensibilité des autres et à agir depuis la suprématie du mental.
Typique de l’éducation à la dure :
Le vieux système nous présente toujours la coupure du lien humain
comme un mal pour un bien.
Combien de parents, d’éducateurs parfois bien intentionnés ont laissé leur mental primer sur ce que disait leur cœur dans leur façon d’élever les enfants. Tout ceci étant d'ailleurs validés par des soit disant « experts ». Ainsi le pédiatre américain Dr Benjamin Spock proclamait dans les années 40 que prendre dans ses bras un enfant larmoyant est le meilleur moyen d’en faire un faible. Ou bien la pneumologue Dr Johanna Haarer recommandait dans les années 30 de laisser pleurer un bébé pour lui renforcer les poumons et prodiguait que trop de tendresse et d'attention affaiblissaient irrémédiablement le caractère d'un enfant. Leurs ouvrages ont été largement répandus dans les pays occidentaux. On sait aujourd’hui que tout cela s’est avéré complètement faux sur toute la ligne ! N'empêche que cela a laissé des traces !
Être attentif à ce que ressent un être humain est un signe d’humanité.
Au cours de l’histoire, des horreurs ont été faites au nom de la raison bornée, qui n’est que de la déconnexion du cœur. Ainsi au début du siècle dernier on séparait volontairement les fratries dans différents orphelinats si les parents venaient à décéder ou si la veuve était dénoncée par le qu'en-dira-t-on pour mauvaise vie.
L’Europe a un lourd tribut dans la déconnexion du cœur pour atteindre un objectif spécifique. C’est toute l’histoire de la colonisation. Les colons ne venaient pas pour découvrir un nouveau peuple, mais pour le soumettre afin d’augmenter la taille de leur empire.
Aujourd’hui le temps a passé, le contexte a changé, mais c’est le même vieux système à l’œuvre qui prêche qu’il y a toujours une bonne raison d’être dure, de ne pas écouter le cœur et de rompre le lien humain pour arriver à ses fins.
Depuis longtemps déjà, toutes les autorités, dans n’importe quel domaine d’activité, bien formatées sur l’ancien modèle, continuent à prendre leurs décisions au nom de la raison et non depuis davantage d’humanité qui vient du cœur ; Comme si ce que ressentent les personnes qui subissent leurs décisions est secondaire.
Dans l’éthique du cœur, dans une vraie humanité incarnée,
il n’y a jamais une bonne raison de rompre le lien humain pour arriver à ses fins.
Notre société est aujourd’hui extrêmement divisée autour de l'obligation du pass sanitaire, séparant les gens, les montant les uns contre les autres, brisant les liens humains entre les cœurs, mettant la pression de part et d’autre si l’on refuse d’obtempérer. Peut-être en toute bonne foi, vous vous dites, face à la situation actuelle que le pass sanitaire est un mal pour un bien ; que c’est malheureux pour les exclus, mais que c’est bon pour l’intérêt général.
Pourtant l’histoire de l’humanité nous montre qu’il n’y a jamais rien de bon qui a été créé par l’exclusion et la division. Cela n’a jamais été source de paix et d’harmonie, mais de chaos et de grande souffrance. Il y a d'autres voies ; Mandela et Gandhi l'avaient bien compris. Pour créer quelque chose de nouveau, ils ont agi autrement que tous et ont ainsi contribué à changer le monde.
Tous deux ont puisé leur force intérieure dans leur parcours de vie difficile car ils ont trouvé une nouvelle façon d'y faire face, où une humanité profonde au dela des différences a été replacée au centre, où le pouvoir du coeur éclairé a tout changé. Ils n'ont utilisé ni coercition, ni violence dans leurs actions, mais une profond enracinement dans la lumière du coeur qui leur a donné le fuel intérieur pour agir autrement..
C’est quoi être humain, si la lumière du cœur n’est pas placée
au centre de notre existence ?
La désensibilisation qui nous a été inculquée depuis des millénaires, le rejet de nos émotions nous poussent à vivre depuis notre tête, à voir le monde depuis notre tête et à prendre nos décisions depuis là. Ce que nous ne réalisons pas, c'est que cela revient à prendre nos décisions depuis nos propres blessures car vivre dans notre tête est toujours une stratégie de survie pour ne pas sentir notre sensibilité blessée.
Alors comment sortir de ce vieux système qui continue à faire des ravages ?
Il est temps d'apprendre à marcher le chemin le moins fréquenté, le chemin de l’union avec nous-mêmes pour pouvoir vivre davantage d’union avec les autres.
Il s’agit d’apprendre à guérir notre propre division intérieure, c'est à dire le rejet de notre émotionnel et de ce que nous n'aimons pas de nous, le rejet de notre sensibilité. Il s’agit d’apprendre à se tendre la main depuis le cœur, à accueillir nos émotions, notre négativité avec bienveillance pour que, peu à peu tout en nous puisse se sentir à nouveau accueilli dans la chaleur de notre coeur aimant ; et depuis là nous devenons capable de créer quelque chose de nouveau en nous et autour de nous. C'EST POSSIBLE.
Le challenge de chaque humain, c’est d’ouvrir son propre cœur à lui-même.
Nous vivons beaucoup trop dans un monde de décisions mentales, basées pour la majorité sur la peur, déconnectées de l’âme. Nous vivons sur des préceptes, transmis de l’extérieur, que l’on nous a vendu comme la clé du succès. Mais si il n'y a pas de reconnexion à la lumière de l’âme et à la chaleur du cœur, le succès reste une illusion.
Quand nous apprenons à ouvrir notre propre cœur à nous-mêmes, à l’humain en nous, parfois vulnérable, démuni, perdu, nous devenons plus humain avec nous et avec les autres.
Nous commençons à voir le monde avec d’autres yeux. Ça demande du courage, de faire différemment de ce que l’on nous a appris. Cela demande de nous connecter à notre profonde humanité empreinte de sagesse et d’ouverture.
Le lien humain entre les cœurs, c’est la richesse de l’humanité.
Laissez vous ressentir quel monde vous voulez créer pour vous et vos enfants.
Qu'est ce qui vous rend le plus heureux ?
un monde de plus de division ? ou un monde de plus de liens humains ?
Et osez agir depuis là.
Avec amour et bienveillance.
Restons UNIS.
Lila
Je dédie cet article à ma famille et surtout à mes chers parents avec tout mon amour.
Vous voulez commencer à entrer dans ce plus de bienveillance avec vous-même ?
Alors je vous invite à télécharger gratuitement la méditation sur l'amour de soi en bas de cette page.
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