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Comment sortir du drame dans nos relations ? Découvrez le surprenant pouvoir de l'amour de soi.

Photo du rédacteur: Lila Catherine BrüschweilerLila Catherine Brüschweiler

Quand nous sommes insatisfaits dans nos relations,

le mauvais, la mauvaise c’est toujours l’autre ! N’est ce pas ?


Je ne sais pas pour vous. mais dans mon éducation, on m’a appris à me battre, à résister, à tenir le coup, à être productive, efficace. On ne m’a pas appris à m’aimer. On ne m’a pas appris que ma relation à moi-même allait influencer toutes mes relations. C’était comme si, ceux qui avaient une bonne relation avec leur conjoint, eh bien c’est qu’ils avaient tout simplement de la chance.

Malheureusement mes parents ne faisaient pas partie du groupe de “ceux qui avaient de la chance” à ce niveau. A la maison, c’était toujours la guerre civile. On ne savait pas quand le prochain drame allait éclater. Il n’y avait pas d’espace pour se sentir tranquille, en paix dans le cocon familial. Dans les conflits incessants de mes parents, le fautif c’était toujours l’autre. Même si je détestais cette situation, je n’avais pas conscience combien j’allais amener cette façon de voir dans mes relations, jusqu’au jour béni où je me suis enfin réveillée.

Quand nous sommes insatisfaits ou mécontents dans une relation, c’est tellement facile de se focaliser sur l’autre au lieu de prendre le temps de ressentir ce qui se passe vraiment en soi. C’est comme un réflexe de fausse protection, où l’on fait de l’autre “notre ennemi, le mauvais, le fautif ou bien la mauvaise, la fautive”, comme si c’est toujours l’autre qui a le problème et c’est l’autre qui doit changer.

On peut passer des heures à se raconter des choses négatives sur le partenaire ou toute personne qui nous est difficile. Cela nous demande moins d’effort que de s’assoir, se poser, lâcher tout besoin de définir qui a tord ou qui a raison et vraiment prendre le temps de sentir qu’est ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Or quand on reste accroché dans le “qui a tord ou qui a raison”, on esquive de ressentir vraiment qu’est ce qui se passe en soi, qu’est ce qui est touché vraiment en nous.

Quand quelque chose nous a déplu, touché, blessé et nous entrons en réaction émotionnelle, basiquement “on aime bien” qu’il y ait un coupable, un responsable de comment nous nous sentons. On se dit “je me sens mal à cause de l’autre. C’est la faute de l’autre, si je souffre”. Rarement on se dit “je me sens mal à cause de moi. Il y a une vieille souffrance qui m’appartient là dedans et qui est réactivée par cette personne ou situation”.

Pour sortir du drame dans les relations, nous avons besoin de reprendre totale responsabilité de ce que nous ressentons. Quelque chose, un détail, nous blesse ou une anedocte mineure nous fâche, cela n’est pas un hasard. Nous ne sommes jamais touchés par quelque chose par hasard. Jamais. En fait cet évènement mineur aurait pu glisser sans effort sans laisser de trace en nous. Or justement ça n’a pas glissé. Cela nous a destabilisé, touché et on a commencé à se créer une histoire négative sur l’autre personne. En fait, sous l’effet de l’émotion, nous sommes comme aveugles ; Et nous ne pouvons voir qu’il y a une partie de nous qui était déjà blessée, parfois profondément blessée qui nous vient du passé, qui finalement n’est pas guérie (même si on a fait des années de thérapie) et qui est réactivée à travers cette relation.

Maintenant nous avons le choix : soit continuer à croire que c’est le partenaire ou l’autre, le mauvais ou la mauvaise et finalement nous sentir victime et nous créer beaucoup de souffrance OU BIEN choisir d’évoluer positivement à partir de cette situation, de cette émotion négative, et prendre le temps de ressentir en soi “qu’est ce que cette personne, cette situation me permet de voir de moi qui n’est pas dans la paix ? Qui à l’intérieur de moi veut régler ses comptes avec son passé ? Qui a l’intérieur de moi est encore fâché ? Où est ce que j’ai déjà senti la même chose? Qui à l’intérieur de moi se sent atteint dans son coeur, finalement depuis longtemps ?.”

Même si les autres ne sont pas toujours les plus éclairés dans leur façon de faire ou de dire, ce que nous ressentons nous appartient à 100%. Ils ne sont pas responsables de notre façon de penser, d’interpréter, de voir la vie. Ils ne sont pas responsables de ce que nous nous racontons dans notre tête, des croyances négatives que nous avons créé peut-être sur l’amour, sur les relations, sur l’humanité, sur la vie.

Tant que nous perdons notre énergie à nous focaliser sur l’autre, comme le responsable de ce que nous ressentons, nous nous leurrons nous-mêmes et passons à côté de notre propre guérison véritable de nos blessures anciennes restées sans soin.

De même ce que les autres ressentent leur appartiennent. Nous n’y pouvons rien. C’est leur univers, leur façon de voir le monde à partir de leurs croyances, de leurs programmes, et aussi de leurs blessures anciennes laissées sans soin.

Notre responsabilité à nous, c’est d’être conscients de nous-mêmes et choisir de dépolluer la relation que nous créons avec cette personne de NOS blessures qui sont restées sans soin.

Souvent nous allons réaliser que c’est notre enfant intérieur qui est derrière nos douleurs les plus profondes dans les relations actuelles, qui fait que l’on rejoue toujours la même pièce de théatre car quelque part cet enfant n’a toujours pas la sensation de se sentir aimé par nous, cajolé par nous, entendu par nous, apprécié par nous. Cela aura la fâcheuse conséquence que nous allons inconsciemment attendre de notre partenaire qu’il nous donne l’écoute, la compréhension, la tendresse, la valorisation, l’amour que nous-mêmes nous ne nous offrons pas. C’est la porte à la dépendance affective, où si le partenaire ne nous donne pas ce que nous attendons, c’est le drame.

Il s’agit d’arrêter aussi de se focaliser sur l’autre pour le changer ou la changer. A la place changez soi. Changez là où nous amenons de notre vieille souffrance du passé ; Peut-être cette vieille souffrance qui n’est toujours pas en paix et avec laquelle nous polluons toutes nos relations et sabotons notre bonheur avec les êtres que nous aimons le plus.

Et puis, il est temps d’arrêter de rendre nos parents, nos éducateurs responsables de ce que nous ressentons aujourd’hui, même si bien sûr leurs façons de faire plus ou moins éclairées ont laissé des traces douloureuses en nous. Peut-être nos parents ne nous ont pas tres bien traité parce qu’ ils avaient été eux-mêmes pas tres bien traités par leurs propres parents. Ce qui est important aujourdhui, c’est comment vous, vous vous traitez aujourd’hui. Comment vous vous traitez quand vous avez un coup dur ? Comment vous vous traitez quand vous avez une émotion sur le coeur ? Comment vous vous traitez quand vous ne vous sentez pas comme vous voulez vous sentir ?

Qu’est ce que concrètement vous faites avec vous ? Est ce que vous vous tendez la main et vous vous ouvrez votre coeur à vous-même ? ou bien vous bouchez vos oreilles ? Vous serrez les dents et vous repoussez ce que vous ressentez ? Et vous accusez les autres de votre souffrance ?

Etre aimant avec soi, c’est se tendre la main quand on ne va pas bien, quand on a poids sur le coeur, quand on a la boule à la gorge, quand on se sent touché par quelque chose. C’est là où l’amour de soi a besoin d’exister. C’est facile de s’aimer quand tout va bien, tout est rose, quand on est à la hauteur de nos exigences. Le vrai amour de soi, c’est être capable de s’aimer, de se tendre la main quand on se sent perdu, chamboulé, dépassé, etc. C’est finalement se donner nous-mêmes ce que nos parents, nos éducateurs ne nous ont pas donnés et dont nous avions tellement besoin ; Peut-être l’écoute, peut-être la bienveillance, la chaleur de coeur, la douceur, le droit à la parole, etc.

Nous sommes blessants avec les autres là où nous avons été blessé.

Notre coeur est fermé aux autres, là où il est fermé envers nous-mêmes.

Cet amour inconditionnel que nous recherchons inconsciemment chez notre partenaire, ou dans toutes nos relations, ce n’est pas avec les autres que cela doit se passer en priorité pour que ce soit guérisseur pour nous. C’est avec soi-même que cela doit se passer en priorité.

Quand nous parvenons à nous donner amour et chaleur de coeur, alors nous allons être naturellement aimants, compréhensifs, tolérants avec les autres.

L’amour de soi, c’est l’antidote à toutes nos souffrances.

Seulement bien peu d’entre nous sont au courant. L’amour de soi n’est pas quelque chose qui a été valorisé dans l’éducation. Cela a été souvent mal interprété, comme du nombrilisme, de l’égoïsme comme si s’aimer cela voulait dire rejetter les autres.

S’aimer cela n’a jamais voulu dire rejetter les autres. S’aimer, c’est s’offrir soi-même ce dont nous avons besoin en priorité et depuis là ouvrir notre coeur aux autres. Finalement s’aimer, ce n’est pas choisir entre soi et les autres. C’est choisir soi ET les autres.

L’amour de soi permet de guérir en nous toutes nos relations.

L’amour de soi, c’est l’éveil de l’humanité. C’est la chance de guérir toutes nos souffrances. Toutes les parties de nous qui sont en souffrance, ce sont toujours les parties de nous qui n’ont pas été touchées par l’amour, pas l’amour des autres, mais notre propre amour envers nous, envers nos faiblesses, nos fragilités, nos peurs, nos vulnérabilités.

Et nous avons tous et toutes eu des blessures. Et quelque part nous avons tous et toutes des blessures d’enfance, des choses qu’on aurait aimé recevoir qu’on n’a pas reçu. C’est aujourd’hui à nous de nous offrir cela depuis notre coeur de façon très concrète en devenant pour nous-même ce parent idéal que nos parents n’ont pas pu être pour nous. Ainsi nous résolvons notre passé, nos vieilles valises et nous dépolluons nos relations de notre souffrance.

Et quand nos relations sont dépolluées de notre souffrance, tout est plus doux, plus simple, plus léger. Quand nous nous sentons aimé par nous-mêmes, c’est la plus douce des sensations. Depuis là nous devenons capables de vivre nos relations autrement et d’arrêter de saboter notre bonheur avec notre bien-aimé parce que nous avons enfin finalement ouvert notre coeur à nous-même.

Je nous souhaite à tous et toutes beaucoup d’amour envers nous-mêmes pour que le jour où nous quitterons cette terre, nous l’ayons libéré de toutes traces de notre souffrance.

La personne dont nous avons le plus besoin, c’est nous-même.

Etes vous prêt, depuis la chaleur de votre coeur, à concrètement vous prendre dans vos bras

et à commencer à vous sentir réchauffé depuis dedans?

J’offre ce texte à mes parents avec tout mon amour. Qu’ils reposent en paix là où ils se trouvent.

Copyright 2020 - Lila Catherine Brüschweiler - Coach en Bonheur et Love Mentor



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